Compagnie des Longs Marcheurs
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 Journal d'une Capitaine [Actuellement volé]

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Eli
Capichef
Eli


Messages : 250
Date d'inscription : 25/01/2015

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MessageSujet: Journal d'une Capitaine [Actuellement volé]   Journal d'une Capitaine [Actuellement volé] Icon_minitimeVen 22 Mai - 13:19

Préface


46 Zéphyr 1328 ApE


J’ai à nouveau frôlé la mort il y a quelques jours, saletés de Mordrem. Tout pourrait s’arrêter sans crier gare et mon histoire, ce que je suis, disparaitrais aussi vite. Peut-être qu’une partie de mon équipage narrera ma véritable histoire pendant un temps, mais même eux ne sont pas au courant de tout. Personne ne l’est et ne l’a jamais été. Je n’ai jamais jugé quelqu’un assez digne de confiance et assez compréhensif pour tout lui avouer. Il est parfois difficile de  vivre avec son passé, alors de là à le faire accepter par quelqu’un d’autre…

J’ai donc décidé d’écrire ce journal pour le jour de ma mort. Quand je cesserai d’être et que je rejoindrais l’autre côté, espérons accompagnée par la Panthère, un message automatique sera envoyé via mon bracelet asura aux autres Longs-marcheurs avec le contenu de ce journal et la localisation de cet exemplaire papier.

Nous, Longs-marcheurs, avons beau nous répéter que nous sommes là pour durer, car une mort prématuré ne ferait que permettre aux mordrems de gagner du terrain, mais nous connaissons tous les risques. Nous devons apprendre à survivre dans ces régions hostiles et comme lors de chaque apprentissage, nous faisons des erreurs et ces dernières peuvent nous coûter la vie dans la situation présente.

Je ne souhaite pas réellement inscrire mon nom, ou celui des Longs-Marcheurs, dans la légende, ni être reconnue comme un héros de guerre, j’espère juste qu’un jour, quelque part quelqu’un se souvienne de moi telle que j’étais réellement.

Je me nomme Hildir Cruellemer et ceci est mon histoire...

Le contenu du carnet est incoonu de tous jusqu'à trasmission des données (pas encore réalisé, hormis ce premier message précédent)


Dernière édition par Capitaine Cruellemer le Ven 31 Juil - 22:13, édité 1 fois
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Eli
Capichef
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Date d'inscription : 25/01/2015

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MessageSujet: Re: Journal d'une Capitaine [Actuellement volé]   Journal d'une Capitaine [Actuellement volé] Icon_minitimeVen 22 Mai - 13:21

Chapitre I : Quelqu'un d'autre


Je me nommais Breen Gaherdottir et je suis née à Hoelbrak, comme la plupart des norns finalement. Mon père Gaher et ma mère Sida vivaient cependant la plupart du temps sur les routes et gagnaient leur vie en tant que mercenaire ce qui leur permettait également d'étendre leur légende. Déjà à cette époque cette volonté typiquement norn m'échappait. Mais tout était parfait à mes yeux d'enfant. je voyageais et découvrais le monde chaque jour un peu plus avec le même émerveillement. Jusqu’au jour où ...

Le ventre rond de ma mère ne m'avait pas échappé et j'étais déjà prête à « former » ma petite sœur, car évidemment ça serait une fille aussi. J'aidais aux préparatifs de sa venue de bon cœur, même si tous ces longs mois sans voyager me pesaient. Solitaire, je me coupais des autres enfants qui bien souvent ne parlaient que de chasse et d’honneur alors que moi, seules l’aventure et l'exploration m’intéressaient.

Quelle ne fut pas ma déception lorsqu’un petit frère, Thurg, arriva. A l'époque, je croyais réellement qu’une femme ne pouvait donner qu’un modèle de bébé. Je m'attendait donc à voir une seconde Breen, en fait non. Il était tout de même mignon et il aurait bien besoin de ses conseils de sa grande sœur de toute manière.  

Afin de pourvoir aux besoins de la famille s’agrandissant, mon père et moi reprirent la route dès que Thurg et notre mère furent assez vaillants pour s’occuper d’eux eux-mêmes. Le promontoire, la citadelle des charrs, l’Arche principalement. Je me sentais chez moi partout  et particulièrement en mer, contrairement à mon père qui arborait bien souvent une magnifique teinte verte pendant les traversées. Nous avions pris l’habitude de travailler pour un pirate Norn bourru, et malgré les commentaires de mon père sur le manque d’honneur et le choix de vie discutable de ce Norn, je rêvait d'embrasser une telle vie.

Je chérissais vraiment ces moments passés seule avec son père, il me contait ses aventures tout en sillonnant les routes et le soir au coin du feu m'apprenait à se battre à l’épée même si je n'étais visiblement pas très douée pour ça à l'époque. La lame pesant bien plus que ce que je pouvais soulever aisément. Il me répétait sans cesse qu’en m’entrainant, je pourrais la manier comme lui, en faire une extension de mon bras. Mais ma stature, loin d'être aussi imposante que les autres gamines Norn de mon âge, était un handicap évident.  Je compensais cependant ce défaut déjà à l'époque avec une rapidité et une agilité peu commune, offrant parfois des spectacles d’acrobatie dans les villes simplement pour m’amuser. Mais à chaque coup esquivé, mon père me foudroyait du regard, je devais encaisser et frapper plus fort, non pas évincer les attaques et porter des coups en finesse.

Malgré la complicité et tous mes efforts, je savais que je n'étais pas à la hauteur des attentes de mon père et cela se confirmait à chaque retour à Hoelbrak. Il passait alors tout son temps avec mon jeune frère. Ma mère me répétait qu'il passait du temps avec lui car il ne le voyait pas pendant les voyages, mais alors pourquoi ma mère ne faisait pas la même chose avec moi ?

Je restais dans un coin et j’observais mon père expliquer à un gosse d’à peine 4 ans comment manier une hache en bois. Je connaissais la théorie sur le bout des doigts, points faibles à toucher, attaque, contre-attaque, mais la pratique restait pour moi une autre paire de manche.

Les mois s’enchainèrent ainsi, je m'éclipsais peu à peu et bien malgré moi de la petite famille.  Mes talents étaient toujours mis à contribution sur les routes, mais ils ne semblaient pas remarquer qu'ils ne cessaient de s'éloigner de moi.

Je regagna un peu confiance en moi quand je rencontra un groupe de jeunes norns qui voyait la vie comme moi, hors des normes de notre peuple. Ils étaient intervenu lorsqu'un autre groupe s'était mis à m'insulter de crevette et mettant en avant le fait qu"enfin mon frère vienne relever le niveau".

Leur "chef" était un jeune homme d’une quinzaine d’année, grand, plutôt élancé pour un Norn avec un immense sourire aux lèvres.  Nous passions nos après-midi à lire des cartes, grimper dans les arbres et sur les toits, chaparder dans les étals. C’était un peu l’ambiance de l’Arche au sein même des glaces d’Hoelbrak.
Mais malgré ces activités, je me languissais de partir avec son père, autant que de rentrer pour les voir une fois sur les routes. Rapidement je devins le bras droit du groupe. Pour me faufiler dans les endroits les plus étonnants et le plus discrètement, personne ne m'égalait. Tous les défis qui m'étaient lancés, je les relevais haut la main en y ajoutant ma petite touche personnelle. Mais les années passèrent, le groupe d’amis  vieillit et gagna en sagesse comme ils appelaient ça. Plus de courses, plus de sorties nocturnes, plus de récits de ses aventures d’apprentie mercenaire au coin du feu, ils reprirent tous le droit chemin. Les remontrances de leurs familles et l’âge avaient du finir par les convaincre.

Et un soir, tout bascula pour moi, ce fut le déclic. Le soir était tombé depuis un moment et les étoiles étaient déjà hautes dans le ciel quand je revins de mon escapade quotidienne. Mes parents discutaient dans la maison et je me souviens de leur conversation comme si c'était hier ; elle occupe encore souvent mes nuits ...

« On ne fera rien d’elle comme ça, il faut lui trouver autre chose. »
« Pour sur, elle n’arrive même pas à soulever une hache. Heureusement son frère ça sera autre chose ! Lui je l’ai pris en main comme il le fallait ! »
« Il n’y a pas que les haches dans la vie voyons ! »
« C’est une Norne, elle a ça dans le sang ou alors elle n’est pas de moi ! »

Une main cingla l’air et vient s’abattre sur la joue de mon père comme à chaque conversation sur mon sujet.

Ma mère s’interrompit en entendant le plancher ; je pense que j'avais du le faire craquer exprès car avec mon poids... Je voulais aussi les tester ! Comptaient-ils faire comme si elle n’avait rien entendu ? Quelle bande d’hypocrites !
Je sortie de l’ombre, couverte de terre et trempée par la neige fondue, les mains et les genoux écorchés, comme à l'accoutumée.

« Regarde-toi un peu ! Tu as bientôt 12 ans Breen, il serait temps que tu arrêtes de te comporter comme une gamine ! »
La voix de mon père retentit dans toute la bâtisse, faisait presque trembler les poutres massives.

Je ne pus que baisser les yeux. C'est alors que je remarqua des paquets près de l’âtre. Des bagages, ils allaient reprendre la route ! Un large sourire naquit sur  mon visage, mais le regard noir de mon père m'expliqua silencieusement la situation. Je n’allais plus prendre le route avec lui, ma mère était encore enceinte, elle ne viendrait pas. Mon frère prendrait sa place et moi…

Des larmes apparurent au creux de mes yeux. Ma mère tenta de la consoler, en vain. C’était des larmes de colère et non pas de tristesse, mais ils l’ignoraient. J’allai m'isoler sur ma couche et ne bougea plus avant tous ne soient endormis.

Puis lentement, tel un félin, je me glissa hors des couvertures de fourrure, puis saisis mes maigres possessions. Un sac, quelques provisions, une gourde, un petit couteau, ma hache. Je laissa sur ma table de nuit la petite panthère de bois peinte que m'avait remise grand-père avant de rejoindre l’autre côté du Voile, je ne voulais plus aucun lien avec cette famille. Une cape chaude sur mes épaules, je m'engouffra dans la tempête de neige qui faisait rage sans même me retourner.


Dernière édition par Capitaine Cruellemer le Ven 31 Juil - 22:05, édité 1 fois
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